L’ADEME a lancé un Appel à Projets de Recherche (APR) intitulé « Robotisation et numérique dans le secteur logistique »

Le présent Appel à Projets de Recherche (APR) vise à apporter un soutien à des travaux de recherches appliquées s’appuyant sur des expérimentations en vue d’améliorer, de diversifier et d’adapter l’offre de services de transport de marchandises en ville en s’appuyant sur les technologies du numérique : recours au traitement de données de masse (Big Data), aux objets connectés, à l’intelligence artificielle par exemple.

D’autre part, l’APR a aussi pour but de soutenir les expérimentations de développement de robotisation dans les processus logistique dans trois périmètres :

  • les entrepôts,
  • les ports,
  • la livraison urbaine.

Les projets ambitionneront une meilleure flexibilité afin de répondre aux besoins des utilisateurs et une « frugalité » en terme d’impact environnemental dans des activités telles que le tri de la marchandise en réception, le stockage, la préparation de commandes, le conditionnement, l’inventaire ainsi que le déplacement des conteneurs en zone portuaire et la livraison en ville.

Il est attendu des projets à maturité avancée, au-delà de la preuve de concept.

Les propositions devront être déposées sur cette plateforme d’ici le 9/07/2019 – 16h00 dernier délai.

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Lancement d’une mission sur la compétitivité de la chaîne logistique en France

Le Ministère de la Transition écologique et solidaire a annoncé le 14 février dernier le lancement d’une mission sur la compétitivité de la chaîne logistique en France. La mission devra rendre un plan d’action concerté avec les différents acteurs publics ou privés du secteur avant fin mai 2019.

Selon le ministère : “L’amélioration de la compétitivité de la filière logistique est un enjeu majeur du développement de l’économie, de l’emploi et des territoires. Cette filière représente en France au total près de 10 % du PIB national et 1,8 millions d’emplois, répartis sur l’ensemble du territoire national. Malgré ses atouts, la France reste pourtant moins compétitive que ses principaux voisins européens en la matière et doit améliorer la performance de l’ensemble de la chaîne.”

Bruno Le Maire, ministre de l’Economie et des Finances, Elisabeth Borne, ministre chargée des Transports auprès du ministre d’Etat, et Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Economie et des Finances, ont décidé de lancer une mission pour identifier les voies d’amélioration de la compétitivité de la chaîne logistique en France…

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Les membres du club Déméter testent le référentiel RSE en logistique

Après cinq mois de test, sept sociétés, donneurs d’ordres et prestataires membres du Club Déméter, dévoilent leurs impressions sur la mise en application du référentiel RSE pour la logistique. Des retours d’expérience positifs avant son déploiement au premier trimestre 2019.

Présenté en septembre 2018 par le ministère de la Transition écologique et solidaire, le référentiel RSE en logistique se présente comme un guide pour la mise en place d’actions sociétales chez tous les acteurs du secteur. Sept des entreprises membres du Club Déméter, association oeuvrant pour une logistique responsable, se sont portées volontaires pour tester ce dispositif en avant-première et le faire éventuellement procéder à des ajustements, avant son déploiement prévu au cours du premier trimestre 2019.

Un intérêt majeur pour le secteur de la logistique et du transport

Le panel de sociétés primo-utilisatrices, ayant expérimenté le référentiel  durant cinq mois, de septembre 2018 à janvier 2019, est constitué de quatre donneurs d’ordres (avec et sans moyens logistiques en propre) et trois prestataires d’opérations logistiques : Carrefour, Chep, Coca-Cola, FM logistic, Kuehne + Nagel, Martin Brower et Stef…

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Firmenich consolide sa place de leader mondial en termes d’environnement en obtenant la quatrième meilleure note du CDP cette année

Reconnue comme un leader mondial en termes d’environnement par une note de triple « A » accordée par le CDP, Firmenich a encore renforcé son impact en se plaçant en haut du classement de l’engagement des fournisseurs établi par le CDP (CDP Supplier Engagement Leaderboard). Cette reconnaissance pour la chaîne logistique mondiale témoigne de l’excellent travail que Firmenich fournit auprès de ses fournisseurs pour réduire les émissions de carbone et les risques environnementaux tout au long de sa chaîne de valeur. « Nous sommes très heureux d’être l’une des deux seules entreprises au monde à se hisser dans le classement de l’engagement des fournisseurs établi par le CDP, et à obtenir également un statut de triple ‘A’ pour notre lutte contre le changement climatique et notre défense de la sécurité de l’eau et les forêts », a déclaré Gilbert Ghostine, PDG de Firmenich. « Ces reconnaissances de premier ordre illustrent à quel point le leadership de Firmenich en termes de développement durable est bien ancré dans nos activités et au-delà de celles-ci et a une répercussion positive sur notre chaîne logistique. »… Lire le communiqué sur prnewswire.com

Emballages : Bretagne Supply Chain veut changer de modèle

Le colloque annuel du Cluster Bretagne Supply Chain qui se tiendra le 26 février sera dédié cette année à la question des emballages. Serge Rambault, président de BSC fait le point sur les thèmes principaux de l’événement et les projets de l’association.

Stratégies Logistique : Bretagne Supply Chain organise le 26 février prochain à Rennes une journée intitulée « Emballages : changeons de modèle ». En tant que président du Cluster et dirigeant d’entreprise, pensez-vous que le modèle actuel soit à réinventer ?

Serge Rambault : La question de l’emballage est un sujet qui me tient à cœur. D’abord parce que nous avons une responsabilité morale au regard des générations futures, nous devons nettoyer notre planète. Ma génération a été égoïste et irresponsable sur ce sujet, l’usage abusif des emballages a contribué fortement à la détérioration de notre environnement.
Ma génération doit aujourd’hui réparer ses erreurs, elle a un devoir de réaction. En parallèle, depuis plusieurs années, je constate que les emballages représentent un enjeu grandissant pour nos organisations logistiques. Toutes les supply-chains doivent aujourd’hui se réinventer pour adapter les emballages aux révolutions que nous connaissons, que ce soit l’explosion du e-commerce, le développement du vrac ou de la consigne, la fin annoncée du plastique, la nécessaire réduction des déchets, mais aussi l’absolue nécessité d’accroître les taux de chargement du premier au dernier kilomètre ou le développement de l’automatisation.
A Bretagne Supply Chain, nous sommes persuadés que les entreprises ne pourront relever les défis de l’emballage qu’en collaborant. Collaborer, cela veut dire travailler avec ses clients pour identifier le juste emballage, avec ses fournisseurs pour mieux comprendre ses contraintes ou encore avec ses voisins pour optimiser les achats et les chargements. Je suis persuadé que les supply-chains qui feront le pari du collectif, du collaboratif et du transversal appréhenderons bien mieux les attentes du consommateur tout en préservant leur efficacité opérationnelle…

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On The consideration of carbon emissions in modelling-based supply chain literature: the state of the art, relevant features and research gaps

This review paper provides the operations management (OM) community with an exhaustive analysis of the mathematical models developed for the problem of low-carbon supply chain management (LCSCM). Our paper belongs to the green supply chain management (GSCM) reviews but is distinguished by its specific interest in analysing research works on supply chain (SC) management regarding the reduction of carbon emissions and its related constraints. To facilitate our benchmarking of the 83 selected papers, we adopt a literature classification based on the logistic decisions studied within the developed models. We distinguish three categories of logistic decisions: operational management, technology investment and SC design coordination. Companies are currently facing great external pressures from governments and their conscientious customers to reduce their overall emissions. We analyse how these environmental constraints, which we believe are key drivers for low-carbon emissions management, have been incorporated into mathematical models. Analysing these external pressures in terms of concern about carbon emissions constitutes our main contribution through this literature review. In addition, companies are facing a challenge to reduce their carbon emissions, which are mainly generated from production, transport and storage activities. Consequently, the modelling of carbon emissions remains a crucial task when addressing the LCSCM problem. We suggest analysing the techniques used thus far to approximate those carbon emissions. Furthermore, to illustrate our literature classification and the features of the LCSCM problem, we provide the framework on which we based our analysis of the selected literature. We discuss the modelling aspects of this problem to highlight the limits of the existing literature and consequently suggest recommendations for future research. We believe that this issue will continue to be one of the top concerns of the OM community within the GSCM field as it continues to gain importance among business leaders, and political and social actors.

Keywords: Green supply chain managementcarbon legislationcarbon emissionmathematical modelslow-carbon supply chaincustomer behaviour

Effects of Customers’ Environmental Awareness and Environmental Regulations on the Emission Intensity and Price of a Product

Decision Sciences, A Journal of the Decision Sciences Institute

Ramzi Hammami† and Imen Nouira
Rennes School of Business, 2 Rue Robert d’Arbrissel CS 76522 35065 Rennes, France,
e-mail: hammami.ramzi@gmail.com, imen.nouira@rennes-sb.com
Yannick Frein
University of Grenoble Alpes, CNRS, G-SCOP 38 000 Grenoble, France,
e-mail: yannick.frein@gscop.inpg.fr

ABSTRACT

We study the effects of customers’ environmental awareness (CEA) and environmental regulations on the emission intensity and price of a product with a price‐ and carbon emission‐sensitive demand. First, we consider a continuous setting where the production policy can be adjusted to reach any desired level of emission intensity while considering either a carbon tax or a carbon cap policy. Second, we consider a discrete framework where each production policy is defined by a given amount of emission intensity, a unit production cost, and a fixed investment cost. Under both settings, we study the joint effect of CEA and environmental regulations on a firm’s optimal policy. We compare the customer‐driven model (when demand is sensitive to price and emissions but without a carbon tax) to the taxation‐only model (when a carbon tax applies but demand is only sensitive to price).

Our main results indicate that CEA is an efficient driver for better environmental performance, acting as a substitute for a carbon tax but, unlike a carbon tax, leading to a lower price for the customers. In addition, we demonstrate that the nonmonotonous effect of a carbon tax on production policy selection, which is a known result in the literature, is no longer valid if one considers CEA. From a social welfare perspective, we show that simultaneously increasing the carbon tax and CEA generally leads to a reduction of social welfare. We perform robustness tests and show that most of our findings are valid under different assumptions regarding demand and cost functions.

https://doi.org/10.1111/deci.12302

Des groupes motopropulseurs hybrides novateurs placent la barre encore plus haut pour le secteur

Les efforts paneuropéens mis en œuvre sous l’égide du projet ECOCHAMPS ont abouti au développement de cinq véhicules hybrides qui peuvent se targuer d’émettre moins de CO2, d’être plus efficaces et de disposer d’un groupe motopropulseur plus petit et plus léger.

L’attention que l’on porte aux véhicules électriques en tant que pierre angulaire de la mobilité urbaine du futur ne doit pas nous faire oublier que leurs homologues hybrides ont également un avenir, et que cet avenir, c’est maintenant qu’il se joue. Dans la mesure où les problématiques liées à l’autonomie des véhicules électriques et à l’insuffisance des stations de chargement ne sont pas encore résolues, il est probable que les véhicules hybrides restent la solution de prédilection de ceux qui souhaitent se déplacer au-delà des limites urbaines, mais à une condition: le développement d’une technologie de groupes motopropulseurs hybrides rentables et faciles à intégrer.

Le projet ECOCHAMPS (European COmpetitiveness in Commercial Hybrid and AutoMotive PowertrainS) a été lancé dans cette perspective. Depuis mai 2015, son consortium, fort de 25 participants et qui inclut des fabricants de véhicules utilitaires légers et lourds comme FIAT, Renault, Daimler, Iveco, MAN et DAF Trucks, a travaillé sur des solutions pour améliorer l’efficacité des groupes motopropulseurs de 20 %, réduire leur poids et leur taille de 20 % et, de manière générale, pour rendre les véhicules hybrides plus rentables.

Prix de la meilleure thèse en transport et logistique

Dans le cadre de la promotion des recherches en transport et logistique, le GT2L, EVERS, e-VRO, PIVERT, OPUSS et TCDU organisent le prix de la meilleure thèse soutenue rattachée à un laboratoire de recherche Français (incluant CIFRE, co-tutelle….) :

  • ce prix est ouvert à tous ceux et celles ayant soutenu entre janvier 2017 et décembre 2018.
  • ce prix est ouvert aux doctorants et aux docteurs et fera l’objet d’une sélection par un jury composé de 20 enseignants-chercheurs. de déplacement des lauréats pour les auditions sera pris en charge par le GT2L dans la limite de 200€ par étudiant auditionné.
  • ce prix est ouvert aux doctorants et aux docteurs et fera l’objet d’une sélection par un jury composé de 20 enseignants-chercheurs.

Date limite de candidature : 15 novembre 2018

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